Le Curé Parfait

Le 30 août 2020| Par Sylvie Elstchinger | Photos : Raphaël Delaloye

C’est avec un tube de pâté Le Parfait en main que notre nouveau curé l’abbé Daniel Reynard nous a donné ses premiers mots et révélé son sens de l’humour pour interpeller l’assemblée au terme d’une célébration riche en symboles et en significations.

Pourtant tout n’était pas gagné en ce dernier dimanche du mois d’août. Les nuages avaient chassé le soleil des derniers jours pour faire place à une pluie diluvienne qui aurait pu en décourager plus d’un de se rendre à cette messe d’installation… Fort heureusement, les paroissiens des trois clochers n’en n’ont eu cure et se sont déplacés en nombre à l’église de Venthône pour accueillir dignement ce nouveau curé nommé pour une dizaine d’années… si tout se passe bien.

Armé donc de son tube de pâté, il nous a désillusionné sans tarder : le curé parfait, n’existe pas ! Mais si la perfection peut être attribuée à celui qui est parti ou à celui qui viendra, il fera son possible pour nous faire goûter que la vie est magnifique. Vaste programme tout comme l’a révélé sa lettre de mission écrite par Mgr Lovey et lue en détail par notre doyen Léonard Bertelletto qui présidait la célébration. Exhorté textuellement à la foi et au zèle missionnaire, il est nommé curé in solidum pour le Secteur de Sierre et référant spécifique pour les trois paroisses de Miège, Veyras et Venthône. Il est donc assurément notre curé référant mais pas notre curé exclusif. Pour ce faire, il a tout de même pris possession de la Cure de Miège comme son prédécesseur l’abbé Martenet.

La remise des clés, riche en symboles

Pour conclure, le président de Venthône, Grégoire Clavien, dans son excellent mot de bienvenue a relevé que cette nomination le revêtait d’une charge particulière puisqu’elle faisait de lui le dernier curé des trois villages et le premier curé de la Noble Contrée… Bienvenue à bord ! […]

(Retrouvez la version intégrale du texte dans notre magazine Arc-en-Sierre, contact) et toutes les photos dans l’album.

Le curé parfait est celui qu’on avait avant, et celui qu’on aura après, dit l’Abbé Reynard

X