Au milieu du XXe siècle, vu l’extension de la cité sierroise à l’ouest, le curé-doyen de Sierre y fait bâtir une nouvelle église. La première pierre est posée le 18 octobre 1959 et la première messe célébrée à Noël 1961, l’église étant consacrée le 29 avril 1962.

L’église est dédiée à la Sainte Croix et prend la forme inhabituelle d’un cylindre de béton, signe de son époque, et du style de l’architecte Jean Ellenberger.

Fait intéressant, le chœur est prévu à l’origine pour que le prêtre puisse célébrer face à l’assemblée, en anticipation de la réforme liturgique du Concile Vatican II qui sera avalisée 3 ans après sa consécration, en 1965.

Le Christ de la grande croix, le tabernacle et des objets d’art sont réalisés en aluminium, matériau inédit en liturgie, qui magnifie l’importance de ce métal dans l’activité de la région.

Les vitraux, sont d’Albert Chavaz et constituent 15 stations du chemin de la croix.

Le clocher détaché comprend 9 cloches. Le centre paroissial attenant comprend la cure, un secrétariat et des salles, dans une uniformité de style, excepté le plan rectangulaire.

L’église des Marais fut durant trois siècles l’église paroissiale de Sierre. Elle en perd le statut lors de la consécration de l’église Sainte-Catherine en 1687. 

De style roman, cette dernière compte trois autels, des vitraux du peintre Mussler. La fresque du chœur date de 1950 et est du peintre A. Cini. Le chemin de croix est de Paul Monnier.

On peut s’étonner de la taille de l’édifice pour un si petit village. Les initiateurs prévoyaient d’en faire un lieu de pèlerinage et d’y voir s’installer un couvent. De même, simultanément plusieurs familles anniviardes s’y établissent pour travailler à l’usine d’aluminium de Chippis.

En 1958 Noës devient un rectorat et une nouvelle impulsion est donnée à la vénération de Sainte-Thérèse. Lors des fêtes patronales, les pèlerins affluent de tout le Valais.

Spécificité locale, les biens du rectorat sont gérés par l’oeuvre de Ste-Thérèse fondée en 1951 et devenue, en 1999, une fondation pieuse autonome.

L’église est dédiée à Saint Martin de Tours. Elle se situe à la limite entre l’ancien quartier des Lucquérants et celui des Chandolinards. Désormais les choses ont changé et Muraz est  sert à de grands rassemblements, comme les veillée Pétale de rose, à l’époque les deux curés de ces paroisses descendaient en alternance une semaine sur deux pour dire la messe à Muraz. Désormais les choses ont changé, devenue partie intégrante de la ville, Muraz n’en demeure pas moins un quartier « villageois » très attaché à sa vie sociale et paroissiale.