Rendez-vous le jeudi 20 octobre après la messe à 19h30 à la grande salle de Ste-Croix où le frère Benoît nous présentera le nouveau Missel Romain.

Par le frère Benoît Vary, Communauté des Béatitudes

Le 11 octobre nous fêterons le 60e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II. L’un des aspects les plus visibles de la mise en œuvre de ce concile est sans nul doute la réforme liturgique introduite par la Constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium.

Les Pères du Concile ont élaboré ce texte avec pour objectif de rendre à la liturgie une dyna- mique participative. La liturgie de la messe va être retravaillée pour introduire une partici- pation active des fidèles. Ce laborieux travail va aboutir à la promulgation d’une première édition d’un nouveau missel romain en 1970, puis à une seconde édition en 1975 et enfin en 2002 à une troisième édition. Toute nouvelle édition du missel est en latin. On parle alors d’édition typique. Afin de faciliter la participation des fidèles, les Pères du Concile ont permis que les différents textes liturgiques soient traduits dans la langue des fidèles.

Pour cette traduction, chaque zone linguistique va constituer une commission chargée de traduire le plus fidèlement possible les textes liturgiques. La traduction doit tenir compte de trois principes:

1. Fidélité au texte latin
2. Fidélité à langue vernaculaire (le français pour nous)
3. Fidélité à la compréhension des fidèles

Ce travail peut être relativement long car les résultats de ces traductions font de nombreux allers-retours entre la commission linguistique et différentes instances d’Eglise (Conférences épiscopales, congrégation pour le culte divin, …).

L’Eglise étant gardienne de la Tradition et veillant à la pureté de la foi, toute traduction liturgique doit recevoir l’aval du Saint-Siège. Voilà pourquoi la traduction française du missel romain de 2002 a dû attendre 2021 pour pouvoir être éditée.

Ce missel puise dans la longue Tradition de l’Eglise. Les textes des oraisons s’inspirent des Pères de l’Eglise et de prières des premiers siècles de l’histoire de l’Eglise. Au fur et à mesure des prochains mois nous en découvrirons toute la richesse.

X